Projet comenius : "la Forêt et Nous"

Sur les traces de la faune dans la forêt de Campet

Un groupe de collégiens volontaires. Un mercredi après-midi pluvieux. Une Forêt Domaniale à explorer. Un guide de l'Office National des Forêts (ONF). Un feu de bois dans la cheminée de la petite maison forestière. Des explications, des plans pour s'orienter, des idées et des questions pour être efficace. La recherche de traces d'animaux en sous-bois. Des notes et des anecdotes que les internautes vont transmettre à leurs correspondants Allemands et Finlandais. Des collégiens "trempés" mais heureux de leur traque forestière.

 A voir en images et photos en page suivante.            

 

Qui sont ces élèves volontaires cet après-midi là ? Quelques téméraires venus des classes de 5ème du collège Armand Fallières de Mézin. Sans le savoir, ils vont marcher sur les traces du "Bon Roi Henri", d'abord appelé Henri de Navarre, puis Henri IV, roi de France et de Navarre, qui venait souvent de Pau -il y a 4 siècles de cela- sur ses terres d'Albret, dont la Forêt de Campet est un des derniers vestiges avec sa fière Tour d'Avance qui domine les bois à quelque distance de là.

Le guide de l'ONF, c'est M. Philippe DOUIN. Les collégiens sont accompagnés par Mme LACHKAR et Mme CAPBLANCQ -Professeurs, par M. JAYLES qui a conduit le Bus et par M. ARTIGALAS, Principal.

A l'abri dans la maison forestière du bout de l'allée, M. Douin a donné des explications sur la Faune que l'on trouve dans la Forêt (plus spécialement à Campet, Forêt Domaniale sur la commune de Durance), sur les observations que l'on peut en faire, sur les diverses traces que les animaux laissent (lieux où ils dorment, gitent, se nichent; empreintes sur le sable ou sur les écorces d'arbres; restes de repas; crottes et fientes; poils, bois de cerfs et de chevreuils, mues et plumes; odeurs, cris et chants, etc.). La cheminée du gîte a eu un franc succès, pour les collégiens comme pour les accompagnateurs qui ont recherché sa chaleur, quitte à s'éloigner un peu des explications pour se rapprocher des flammes et des braises.

La pluie a eu l'amabilité de diminuer quelque peu pendant les recherches des traces sur le terrain, le nez au sol et les sens en éveil, en sous bois, dans les fougères et sur les sentiers.

Quelques crottes (renard, martre, chevreuil, fientes de grives...), quelques plumes (surtout de palombes), des empreintes au sol (chevreuil, bien sûr), un terrier de renard... mais peu de cris d'animaux ou de chants d'oiseaux (ils restent terrés dans leur abri, peu actifs, quand la froide pluie d'automne s'abat sur les végétaux et les animaux qui s'y cachent).

Malgré ces conditions climatiques, de bons souvenirs demeurent, et l'envie tenace de revenir pour faire d'autres types d'exploration. M. Douin a plus d'un tour dans son sac et la Forêt de Campet recelle encore de nombreux trésors à découvrir.

 

 


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