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Culture Scientifique et Technologique au collège

Le compte-rendu du projet en cours,  en PDF : visite daste du vendredi 12_12.pdf

Le projet tel qu'il se dessine au mois de décembre 2008 :

Partenariat Sup'Aéro et collège Armand Fallières

 

Tous les élèves de 4ème et de 3ème du collège Armand Fallières ont pu échanger longuement, vendredi 12 décembre après-midi, avec M. Joël DASTE. Leur interlocuteur du jour est le responsable du service des Etudes et de la Scolarité de l'école d'ingénieurs Sup'Aéro de Toulouse.

Le Conseil d'Administration du collège de Mézin a signé il y a peu une convention de partenariat avec cette grande école d'ingénieurs dont les étudiants sont accueillis à bras ouverts dans toutes les grandes entreprises privées et publiques. L'objet en est de faire bénéficier le collège de Mézin du statut de collège associé, dans un programme spécifique de la structure ISAE (Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace, qui comprend en particulier Sup'Aéro). Ce programme OSE - Ouverture Sociale des Etudiants - peut être comparé à celui qu'à développé Sciences Po, une autre Grande Ecole, auprès de certains lycées des zones défavorisés : il est destiné à informer les élèves des collèges et lycées, ruraux comme urbains, considérés comme défavorisés par le manque d'ambition des familles pour poursuivre des études supérieures.

M. DASTE a surtout cherché à montrer qu'il est possible d'avoir l'ambition de faire des études supérieures, accompagné en cela par M. Paul LAFONTAN, médecin à Mézin et membre du conseil municipal, lui aussi ardent défenseur de l'école républicaine qui permet à chacun d'avoir la chance de monter l'échelle sociale et d'accéder à des études de qualité. En exposant les conditions de travail dans une Grande Ecole, puis les niveaux de rémunération à la sortie des études, la liste des entreprises qui se disputent les ingénieurs formés : seulement 2 000 pour des besoins estimés à 4 000 en France, sachant que les autres pays viennent aussi y faire leur marché, comme par exemple Boeing au pays de l'Airbus...

Cette ambition légitime est le moteur recherché par les programme OSE de Sup'Aéro, et tout est fait dans le discours et les propositions de partenariat pour inciter les jeunes qui en ont les capacités de faire maintenant les efforts dans leur travail et leur motivation de viser haut. Le travail régulier, voire acharné si la difficulté se présente, est alors le levier qui permet d'atteindre cet objectif.

Ce discours s'est appuyé sur un dialogue entretenu avec les collégiens, sur tous les sujets que ceux-ci ont voulu aborder. Les échanges ont ainsi pu porter, tantôt sur les formations pour être mécanicien moto et sur la noblesse de ce métier, tantôt sur des questions aéronautiques ou spatiales... « Combien de micro météorites tombent, pendant un an en moyenne, sur une surface d'un mètre carré ? et quelles en sont les conséquences pour un homme dans l'espace ? » quand les collégiens apprennent que c'est en millions de particules qu'il faut raisonner, ils comprennent mieux des questions de sécurité liées aux combinaisons spatiales et donc aux projets de recherche qui se développent.

Cette présentation des carrières offertes à la sortie de l'enseignement supérieur, et l'école d'ingénieur Sup'Aéro n'est qu'une possibilité parmi d'autres, sera complétée par une visite des collégiens de 4ème (et des 3ème qui en seraient demandeurs) à l'ISAE, un jeudi de janvier ou février très prochainement. Les sujets qui seront travaillés lors de cette visite sont encore en débat : il peut s'agir d'essais d'aérodynamiques dans des souffleries, d'examens de surfaces de matériaux à l'aide de microscopes à balayage, d'expériences de robotique, d'aéronautique, etc. Après la visite des laboratoires choisis, des étudiants de Sup'Aéro prendront en charge des groupes de collégiens pour envisager des expériences et mettre au point des maquettes s'il y a lieu... par exemple des « fusées à eau », qui seraient lancées sur le champ de tir de Sup'Aéro, entre les exemplaires réels d'un Mirage et d'un Mig 21, à proximité immédiate du terrain de l'Aérospatiale, d'où les illustres Mermoz et autres Saint Exupéry ont décollé en leur temps.

Ce sont des propositions qui plaisent particulièrement au public des jeunes collégiens, qui ont commencé à travailler des textes célèbres des écrivains pionniers de l'aviation avec leur professeur de Français, Mme Blain. Il est fort possible qu'ils continuent sur cette voie en participant à un concours organisé par Sup'Aéro avec tous les collèges partenaires, sur le thème « Ecris, dessine ou réalise l'avion de tes rêves », dont toutes les productions sont exposées dans l'enceinte de l'école toulousaine. Les productions primées permettent à leur auteurs d'être invités une journée pour visiter la Cité de l'Espace et pour participer à un vol d'une ou deux heures, où ils pourront « tenir le manche » (prendre les commandes), et peut-être venir survoler le collège Armand Fallières en Lot-et-Garonne... Tout ceci fait rêver et met la tête des collégiens dans l'espace, mais aussi des professeurs qui voient toutes les occasions de mettre en valeur leurs enseignements scientifiques, technologiques et autres. Le but recherché par ce premier contact est bien atteint.

Il y aura aussi un échange avec les étudiants de Sup'Aéro qui viendront à Mézin pour encadrer des activités des collégiens : pourquoi ne pas profiter de cette présence pour rendre à nouveau les collégiens acteurs de leurs connaissances et nouveaux savoirs ? Il suffirait de faire venir ce jour là, au collège, les élèves des écoles primaires voisines ; ce serait l'occasion de permettre aux collégiens de transmettre leur connaissances sur les fusées et autres machines volantes aux jeunes écoliers, en compagnie des étudiants de la grande école Toulousaine. C'est un nouveau projet, et c'est donc une autres histoire, mais tout cela s'inscrit bien dans le modèle de développement privilégié au collège Armand Fallières, durable car il devrait être pérenniser sur plusieurs années et solidaire car mettant en contact, autour des collégiens, des écoliers avec des étudiants d'une Grande Ecole d'Ingénieurs.


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